Morphée, dieu du sommeil, n’ouvre pas ses bras si facilement. Delphine Sudre, sophrologue à Levallois, explique comment la sophrologie peut aider à retrouver de jolies nuits apaisantes.
Pourquoi consulte-t-on ?
Les personnes qui consultent Delphine Sudre, ont une qualité de sommeil altérée. Il est donc important de rappeler à toutes et à tous l’importance de ce repos nocturne, « qui répare les maux de la journée passée » comme le dit Delphine. « Il serait dommage de s’habituer à mal dormir, d’autant plus que nous avons en nous les ressources pour y remédier. » Avoir les ressources ne veut pas dire qu’il est facile de remédier soi-même à ces difficultés. Il s’agit plutôt de prendre conscience de nos propres capacités.
Comment se passe une séance ?
« Lors de ces séances, une dizaine en général, le sophrologue transmet des outils adaptés aux besoins des personnes qui viennent le voir. Elles deviennent progressivement autonomes. » L’idée générale, c’est de parvenir à évacuer, lors des rituels du coucher, les tensions du corps et de l’esprit.
« Pour éloigner les tensions de son corps et de sa tête, nous proposons des exercices comme celui de la couverture protectrice pour ‘tirer à soi la sécurité’, avec l’objectif d’améliorer la qualité de son sommeil sans prise de médicament.» C’est donc possible, à condition de parvenir, comme souvent, à casser ce cercle vicieux qui pousse notre cerveau à « mouliner », avant de s’endormir ou au beau milieu de la nuit. On réapprend à dormir, grâce à des exercices fréquents et répétés.
Est-ce que c’est immédiat ?
Non, ça demande un peu de temps, le praticien n’a pas de baguette magique. « On ne règle pas des problèmes de sommeil en une séance d’heure de sophrologie par semaine. Le résultat ne s’apprécie pas tout de suite. Cela demande de respecter un rythme, de mettre en application des techniques adaptées, sans oublier d’observer ses progrès avec bienveillance. »